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Donnerstag, 27. November 2008

Philippe Delerm, James Agee

Der französische Schrifsteller Philippe Delerm wurde geboren am 27. November 1950 Auvers-sur-Oise. Er studierte Literatur in Nanterre und ist Lehrer am Collège Marie Curie in Bernay. Der Durchbruch kam in 1997 mit La Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules. Delerm ist heute einer der meistgelesenen französischen Autoren. «Ein Croissant am Morgen» (deutsch 1998) war mit fast 1 Million verkauften Büchern das erfolgreichste französische Buch der letzten Jahre und hat sich auch in Deutschland fast 50.000mal verkauft. Philippe Delerm lebt in Beaumont in der Normandie.

Aus: Le Buveur de Temps
„Oui, c’est moi dans la bulle, à la surface du papier glacé. Votre main passe sur le livre, caresse le mirage, et ne dérange rien. Je suis dans la couleur du jour ; une aube imperceptible, ou bien peut-être un soir ; dans cette nuance idéale des premières pages : le rose informulé, tremblant, de tout ce qui commence, et d’avance le bleu voilé d’une mélancolie légère –il est toujours très tard dans le premier matin du monde. Mais vous avez tourné la page, écarté doucement le rideau froid de l’apparence, et je vais naître au monde ; il suffit d’un regard.

Je suis bien dans ma bulle. Bien ? Le mot résonne étrangement sur les parois de ma planète ; il est monté de votre terre en ondes chaudes, c’est vous qui l’avez suggéré. Enfin vous êtes au bord de me parler. Moi depuis si longtemps je vous regarde, à travers le grand voile. J’attendais. Je préparais en moi la douceur infinie de votre geste. Vous écartez le voile, et je suis presque là. Je vous connais. Vos rêves en mouvement, vos peurs, vos espérances, à l’ombre effrayante et magique de cet élan qui vous possède, et que vous appelez le temps. Je devine un peu son pouvoir, mais je ne recevrai jamais de lui la vie, la mort, le fil inexorable d’un destin. Effleurer seulement son bonheur, sa blessure ; voilà sans doute mon désir secret.

La bulle flotte dans l’espace et grandit lentement vers vous. Lenteur, silence, transparence : le monde d’où je viens vous fait envie, je crois. Je lis dans vos regards ce rêve d’un sommeil flottant dans la lumière. Mais vous le gardez pour plus tard, et passant devant le tableau vous dites simplement « c’est beau », en prolongeant ces mots pour plonger dans mon ciel une seconde. « C’est beau, très beau », et puis vous allez repartir. La beauté ne vous suffit pas. Vous avez tellement mieux qu’elle. Ce vent qui vous possède et que je comprends mal, ce besoin de bouger, d’aller vers autre chose. Pourtant, vous êtes entré dans le musée pour arrêter le temps. Tous les tableaux, comme le mien, dans cette pièce fraîche à l’ombre de l’été vous réclamaient l’oubli. Vous vous êtes arrêté. Vous avez pressenti l’éloignement de mon appel, au-delà du désert de sable.“





Philippe Delerm (Auvers-sur-Oise, 27 november 1950)






Der Amerikanische Dichter, Journalist, Sozialaktivist, Drehbuchautor und Filmkritiker James Rufus Agee wurde geboren am 27. November 1909 in Knoxville, Tennessee. Als James Agee sechs Jahre alt war, verunglückte sein Vater Hugh James Agee bei einem Autounfall tödlich. Dieser frühe tragische Verlust spornte ihn zu dem Werk „A Death in the Family“ an, das nach Agees Tod 1957 herausgebracht wurde. Agee konnte dieses Werk nicht mehr vollenden. Seine Schulausbildung verbrachte er zum größten Teil in verschiedenen Internaten. Im Anschluss ging er nach Harvard. Seinen Abschluss machte er 1932 und arbeitete danach als Journalist bei verschiedenen Zeitungen. In den 1940er Jahren war er einer der einflussreichsten Filmkritiker in den USA.


PERMIT ME VOYAGE

Take these who will as may be: I
Am careless now of what they fail:
My heart and mind discharted lie
And surely as the nerved nail
Appoints all quarters on the north
So now it designates him forth
My sovereign God my princely soul
Whereon my flesh is priestly stole:
Whence forth shall my heart and mind
To God through soul entirely bow,
Therein such strong increase to find
In truth as is my fate to know:
Small though that be great God I know
I know in this gigantic day
What God is ruined and I know
How labors with Godhead this day:
How from the porches of our sky
The crested glory is declined:
And hear with what translated cry
The stridden soul is overshined:
And how this world of wildness through
True poets shall walk who herald you:
Of whom God grant me of your grace
To be, that shall preserve this race.
Permit me voyage, Love, into your hands.






Sure on this shining night

Sure on this shining night
Of star made shadows round,
Kindness must watch for me
This side the ground.
The late year lies down the north.
All is healed, all is health.
High summer holds the earth.
Hearts all whole.
Sure on this shining night I weep
for wonder wand'ring far
alone
Of shadows on the stars.






James Agee (27. November 1909 – 16. Mai 1955)

Mittwoch, 26. November 2008

Eugène Ionesco, William Cowper

Der französische Dramatiker rumänischer Herkunft Eugène Ionesco wurde geboren in Slatina (Kreis Olt) am 26. November 1909 Ionesco lebte von 1914‒25 und wieder seit 1938 in Frankreich. Er schrieb in französischer Sprache. Ionesco ist einer der Hauptvertreter des absurden Theaters. In seinen frühen Stücken stellte er mittels sprachlicher Stereotype die Banalität des Alltäglichen bloß. Sinnleere der menschlichen Existenz verdeutlicht er durch Infragestellung der Realität (»Die kahle Sängerin«, Uraufführung 1950; »Die Unterrichtsstunde«, 1953; »Die Stühle«, 1954). Die späteren Dramen thematisieren existenzielle menschliche Probleme, u. a. »Die Nashörner« (1959), »Der König stirbt« (1963), »Hunger und Durst« (1964), »Das große Massakerspiel« (1970). Ionesco schrieb außerdem den Roman »Der Einzelgänger« (1973), Erzählungen, Essays und autobiografische Werke (»La quête intermittente«, 1988).

Aus: Notes et Contre notes

« Si je suis écrivain, pourquoi êtes-vous mon lecteur? C'est en vous- même que vous trouvez la réponse à la question que vous me posez." Le lecteur ou le spectateur répondra, schématiquement, qu'il lit, qu'il va au spectacle, pour s'instruire ou pour se divertir. En gros, ce sont les deux sortes de réponses possibles. S'instruire : cela veut dire savoir ce qu'est celui qui écrit et ce qu'il écrit; ou bien le plus modeste dira que c'est pour trouver des questions auxquelles lui-même ne peut répondre. Celui qui veut se divertir, c'est-à-dire oublier ses soucis du jour, se réjouir de la beauté de ce qu'il lit ou regarde, vous reprochera de l'ennuyer s'il considère que vous avez l'air de vouloir l'instruire ou de lui faire la leçon. Celui qui veut s'instruire pourra, s'il considère que vous avez l'air de vouloir l'amuser peut-être à ses dépens et le distraire, vous reprocher de ne pas donner de réponse à tous les problèmes que lui-même ne peut pas résoudre. Dès que quelqu'un a écrit un sonnet, un vaudeville, une chanson, un roman, une tragédie, les journalistes se précipitent sur lui pour savoir ce que l'auteur de la chanson ou de la tragédie pense du socialisme, du capitalisme, du bien, du mal, des mathématiques, de l'astronautique, de la théorie des quantas, de l'amour, du football, de la cuisine, du chef de l'État. "Quelle est votre conception de la vie et de la mort ?", me demandait un journaliste sud-américain lorsque je descendais la passerelle du bateau avec mes valises à la main. Je posai mes valises, essuyai la sueur de mon front et le priai de m'accorder vingt ans pour réfléchir à la question, sans toutefois pouvoir l'assurer qu'il aura la réponse. 'C'est bien ce que je me demande, lui dis-je, et j'écris pour me le demander." Je repris mes valises tout en pensant que je devais l'avoir déçu. Tout le monde n'a pas la clef de l'univers dans sa poche ou dans sa valise. Si un écrivain, un auteur, me demandait, à moi, pourquoi je lis, pourquoi je vais au spectacle, je répondrais que j'y vais, non pas pour avoir des réponses mais pour avoir d'autres questions; non pas pour acquérir la connaissance, mais, tout simplement, pour faire connaissance avec ce quelque chose, avec ce quelqu'un qu'est une oeuvre. Ma curiosité de savoir s'adresse à la science et aux savants. La curiosité qui me dirige au théâtre 'au musée, au rayon littérature du libraire est d'une autre nature . Je veux connaître le visage et le coeur de quelqu'un que j'aimerai ou que je n'aimerai pas. L'écrivain est embarrassé par les questions qu'on lui pose parce qu'il se les pose lui-même et parce qu'il s'en pose bien d'autres, parce qu'il se doute aussi qu'il y a d'autres questions qu'il pourrait se poser mais qu'il n'arrivera jamais à se poser ; encore moins à leur répondre. »





Eugène Ionesco (26. November 1912 – 28. März 1994)





Der englische Dichter William Cowper wurde am 26. November 1731 in Berkhamstead, Herford geboren. Cowper war der vierte Sohn des Pastors John Cowper und dessen Ehefrau Ann Donne. Nach erstem Unterricht durch seinen Vater besuchte Cowper die Westminster School und studierte anschließend Jura. Nach dem Abschluss seines Studiums arbeitete er einige Zeit als Rechtsbeistand und wurde mit 23 Jahren 1754 als Rechtsanwalt zugelassen. Seit seiner Kindheit litt der melancholische Cowper an schweren Depressionen und versuchte mehrmals, sich das Leben zu nehmen. Aus diesen Gründen nahm ihn ein Freund der Familie, Pastor Morley Unwin, in Huntington auf. Als Unwin 1767 einen tödlichen Reitunfall erlitt, zog Cowper mit der Witwe Mary Unwin zurück zu deren Familie. Anscheinend harmonierte diese Konstellation nicht und so ließen sich Cowper und Mary Unwin im darauffolgendem Jahr in Olney (Buckinghamshire) nieder. Dort entstanden in Zusammenarbeit mit Pastor John Newton, dem Verfasser von Amazing Grace, 1779 die Olney-Hymns. Waren die Hymnen noch religiös-romantisch gehalten, war die Ballade John Gilpin durch und durch humoristisch.


God Moves In A Mysterious Way

God moves in a mysterious way
His wonders to perform;
He plants His footsteps in the sea,
And rides upon the storm.

Deep in unfathomable mines
Of never-failing skill
He treasures up His bright designs,
And works His sovereign will.

Ye fearful saints, fresh courage take,
The clouds ye so much dread
Are big with mercy, and shall break
In blessings on your head.

Judge not the Lord by feeble sense,
But trust Him for His grace;
Behind a frowning providence
He hides a smiling face.

His purposes will ripen fast,
Unfolding every hour;
The bud may have a bitter taste,
But sweet will be the flower.

Blind unbelief is sure to err,
And scan his work in vain;
God is His own interpreter,
And He will make it plain.






William Cowper (26. November 1731 – 25. April 1800)

Dienstag, 25. November 2008

Connie Palmen, Arturo Pérez-Reverte



Die niederländische Schriftstellerin Connie Palmen wurde am 25. November 1955 als Aldegonda Petronella Huberta Maria Palmen in Sint Odiliënberg, Limburg, geboren. Sie studierte Philosophie und Niederländische Literatur und debütierte 1991 mit dem Roman De Wetten, dessen Erfolg ihr unmittelbare Bekanntheit in den Niederlanden einbrachte und das auch international Verbreitung fand, unter anderem auf Deutsch (Die Gesetze, 1993) und Englisch (The Laws, 1993). Ihr nächstes Buch, De Vriendschap (1995, deutsch: Die Freundschaft, 1996), erhielt den niederländischen AKO-Literaturpreis. Palmen war von 1991 an bis zu dessen plötzlichem Tod 1995 mit dem niederländischen Journalisten, Schriftsteller und Talkmaster Ischa Meijer liiert. Über diese Beziehung schrieb sie das Buch I.M. (1998, deutsch: I.M. Ischa Meijer – In Margine, In Memoriam, 1999). Palmen lebt in Amsterdam und führt seit 1999 eine Beziehung mit dem Journalisten und D66-Politiker Hans van Mierlo.

Aus: Die Freundschaft (Übersetzt von Hanni Ehlers)

Unzählige Male habe ich meine Mutter von meiner Geburt erzählen lassen. Ich fand diese Geschichte schrecklich und schön zugleich. Schrecklich, weil ich meiner Mutter von Anfang an so viel zu schaffen gemacht hatte, das ich mir, wenn ich das hörte, immer inständig wünschte, ich könne meine Geburt nocheinmal machen, normal, an einem milden Maitag, an dem es weder zu kalt noch zu warm war um mich zur Welt zu bringen, und daß ich noch einmal aus ihr herauskommen könnte, ohne daß irgend jemand davon krank werden könnte.
Das schönste an der Geschichte war, zu hören, wie sehr meine Mutter mich damals geliebt hatte, so sehr, daß sie aus Angst, mich zu verlieren, tagelang wirres Zeug redete......

(…)
Wer zuviel ist oder trinkt, macht sich abhängig von etwas, das immer greifbar ist und ihm nicht im Stich lassen kann . Es ist eine bewusst gewählte Gesellschaft mit dem Versprechen auf Ewigkeit.
In einer Sucht verbirgt sich die Sehnsucht nach dem Schicksal der Familie, danach, der Aufgabe zu entrinnen, vor die man durch ein Leben in Freiheit gestellt ist.
Ein Süchtiger will das unmögliche, nämlich Bindung und Unabhängigkeit zugleich, und das Verrückte ist, dass ihm das auch noch gelingt.......”





Connie Palmen (Sint Odiliënberg, 25. November 1955)





Der Spanische Schrifsteller und Journalist Arturo Pérez-Reverte wurde am 25. November 1951 geboren im spanischen Cartagena. Seine Romane sind in 34 Sprachen übersetzt und in über 50 Ländern erschienen, sein Welterfolg »Der Club Dumas« wurde von Roman Polanski unter dem Titel »Die neun Pforten« verfilmt. 2003 wurde er in die Königliche Akademie Spaniens berufen.
Pérez-Reverte begann als Journalist und arbeite als Korrespondent in verschiedenen Ländern Afrikas für die Tageszeitung "Pueblo". Seit 1991 schreibt er regelmäßig Kolumnen in der Zeitschrift "El Semanal", einer Wochendbeilage, die in 25 spanischen Tageszeitungen erscheint.
1996 erschien der erste Band, der in Spanien außerordentlich populären Alatriste-Reihe, die im Spanien des frühen 17. Jahrhunderts angesiedelt sind. Titelheld dieser "Mantel-und-Degen"-Geschichten ist Diego Alatriste, ein Veteran der spanischen Infanterie, der legendären "tercios", der sich als Detektiv, bezahlter Killer und Söldner durchschlägt.

Aus: Der Schlachtenmaler (Übersetzt von Ulrich Kunzmann)

“Wie jeden Morgen schwamm er einhundertfünfzig Stöße ins Meer hinaus und ebenso viele zurück, bis er die runden Uferkiesel unter den Füßen spürte. Er trocknete sich mit dem Handtuch ab, das an einem vom Meer angespülten Baumstamm hing. Er zog Hemd und Badeschuhe an und stieg den schmalen Pfad hoch, der sich an der kleinen Bucht bis zum Wachturm hinaufwand. Dort kochte er sich einen Kaffee und fing mit der Arbeit an. Er stellte Blau- und Grautöne zusammen, um die richtige Atmosphäre zu erzielen. In der Nacht - er schlief immer weniger, und der Schlaf war ein unruhiges Dahindämmern - hatte er beschlossen, dass er kalte Farbtöne brauchte, um den schwermütigen Rand des Horizonts zu begrenzen, wo eine verschleierte Helligkeit die Gestalten der am Meer laufenden Krieger hervortreten ließ. Das würde sie mit dem Licht einhüllen, das er vier Tage lang in den sich am Strand brechenden Wellen gespiegelt hatte, indem er leichte, sehr reine Tupfer Titanweiß auftrug. Deshalb mischte er Weiß, Blau und eine winzige Menge Natursiena in einem Glas, bis er das Ganze zu einem leuchtenden Blau abgeschwächt hatte. Danach machte er zwei Proben auf dem Backblech, das er als Palette benutzte. Er verschmierte die Mischung mit etwas Gelb, und den restlichen Vormittag arbeitete er ohne eine Pause. Schließlich klemmte er sich den Pinselstiel zwischen die Zähne und trat zurück, um die Wirkung zu prüfen. Himmel und Meer ergänzten sich nun harmonisch auf dem Wandbild, das den Turm innen überzog. Obwohl noch viel zu tun blieb, kündigte der Horizont schon eine sanfte, leicht verschwommene Linie an, die die Einsamkeit der verstreuten, sich im Regen entfernenden Männer - dunkler, mit metallischen Glanzlichtern gesprenkelter Striche - hervorheben würde.”




Arturo Pérez-Reverte (Cartagena, 25. November 1951)

Montag, 24. November 2008

Einar Kárason, Laurence Sterne

Der Isländische Schrifsteller Einar Kárason wurde 1955 in Reykjavík geboren und studierte nach seinem Schulbesuch an der dortigen Universität von Island ab 1975 Literaturwissenschaften.
Er lebt seit 1978 als freier Schriftsteller in Reykjavík und begann seine Karriere zunächst damit, Gedichte in literarischen Zeitschriften zu veröffentlichen. Seit 1985 ist er Mitorganisator des Literaturfestivals von Reykjavík. Für Die Goldinsel erhielt er 1986 den Literaturpreis der isländischen Zeitung DV und wurde im darauffolgenden Jahr für den Literaturpreis des Nordischen Rates nominiert. Das gelobte Land stand 1989 auf der Auswahlliste für den Isländischen Literaturpreis. Die Trilogie wurde auch für die Bühne bearbeitet und der erste Teil unter dem Titel Devil‘s Island ins Kino gebracht, wofür Kárason selbst das Drehbuch schrieb. Für Sturmerprobt erhielt er 2004 erneut den Literaturpreis der isländischen Zeitung DV.

Aus: Sturmerprobt (Übersetzt von Kristof Magnusson)

„Obwohl ich die schlechteste "Reifeprüfung" der ganzen Schule machte, so wurde damals die Prüfung nach der siebten Klasse genannt, war ich eins der beiden Kinder, die der Lehrer in seiner Abschiedsrede lobend erwähnte: die Klassenbeste und mich. Die Klassenbeste war eine echte Streberin, Addí, Kinderärztin ist die, glaube ich, geworden, die dumme Kuh ... Die hatte fast überall eine Zehn, und alle anderen hatten mindestens eine Acht oder Neun. Ich war auf der katholischen Schule, die war ziemlich klein, wir waren nur wenige in der Klasse, und der Notendurchschnitt lag um einiges höher als an anderen Schulen, nur ich krebste da rum mit Sieben-Komma-Irgendwas und hatte mich schon damit abgefunden, als Schandfleck der Schule zu gelten - aber der Lehrer bedankte sich, nun wo sich unsere Wege trennten, mit allen möglichen sentimentalen Worten, lobte erst Addí für ihren Erfolg, "und dann ist da noch jemand, der ein besonderes Kompliment verdient hat, und das ist unser Eyvindur hier; dieser Junge hat einen unglaublichen Erfolg erzielt, trotz schwierigster Verhältnisse, einen Erfolg, der seine Begabungen und Talente eindrucksvoll unter Beweis stellt, und wenn er so weitermacht, sollte es ihm gelingen, auf seinem Lebensweg einige Untiefen und Gefahren zu meiden ..."

Natürlich hört man das irgendwie gern, man hat ja vorher noch nie ein Kompliment für seine Begabungen bekommen, außer höchstens beim Handball, und erst recht nicht für seine Talente! Aber am meisten wunderte es mich, dass sich die anderen überhaupt Gedanken über mich machten, über meine Herkunft, wo ich doch versucht habe, in der Schule so wenig Aufhebens davon zu machen wie möglich, man hat sich natürlich geschämt für seine Leute, niemals konnte ich Geburtstag feiern wie die anderen Kinder, wegen der Säufer und diesem ganzen Gesocks, das bei uns ein und aus ging, da war es natürlich nett, die Komplimente dieses Lehrers zu hören, als hätte der mich wirklich gern ...“




Einar Kárason (Reykjavík, 24. November 1955)






Der Englische Schriftsteller Laurence Sterne wurde zu Clonmel in Südirland am 24.November 1713 als Sohn eines Offiziers geboren. Da er geistig begabt war, ließen ihn Verwandte 1733 in Cambridge Theologie studieren. 1738 wurde er Vikar zu Sutton-in-the-Forset; später bekam er eine Pfründe in York. 1741 verheiratete er sich und erhielt durch Verwandte seiner Frau eine zweite Pfarrei zu Stillington. 1759 begann er seinen "Tristram Shandy" zu schreiben und ließ in diesem und dem folgenden Jahre die beiden ersten Teile in York drucken. Sieben andere folgten, und doch blieb das Werk unvollendet. 1762 machte er eine Reise nach Frankreich, 1764 reiste er nach Südfrankreich und besuchte auch Italien. Die "Empfindsame Reise durch Frankreich und Italien" erschien bald darauf. Seine letzten Jahre wurden ihm durch Kränklichkeit verbittert. Dazu kam, sein seine Frau mit der Tochter von ihm getrennt in Südfrankreich lebte. An einem Brustleiden, das ihn schon lange gequält hatte, starb er am 18. März 1768 in London.

Aus: The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman

„I wish either my father or my mother, or indeed both of them, as they were in duty both equally bound to it, had minded what they were about when they begot me; had they duly consider'd how much depended upon what they were then doing;-that not only the production of a rational Being was concern'd in it, but that possibly the happy formation and temperature of his body, perhaps his genius and the very cast of his mind;-and, for aught they knew to the contrary, even the fortunes of his whole house might take their turn from the humours and dispositions which were then uppermost:--Had they duly weighed and considered all this, and proceeded accordingly,--I am verily persuaded I should have made a quite different figure in the world, from that, in which the reader is likely to see me.-Believe me, good folks, this is not so inconsiderable a thing as many of you may think it;-you have all, I dare say, heard of the animal spirits, as how they are transfused from father to son, &c, &c.-and a great deal to that purpose:-Well, you may take my word, that nine parts in ten of a man's sense or his nonsense, his successes and miscarriages in this world depend upon their motions and activity, and the different tracks and trains you put them into; so that when they are once set a-going, whether right or wrong, 'tis not a halfpenny matter,--away they go cluttering like hey-go-mad; and by treading the same steps over and over again, they presently make a road of it, as plain and as smooth as a garden-walk, which, when they are once used to, the Devil himself sometimes shall not be able to drive them off it.“




Laurence Sterne (24. November 1713 – 18. März 1768)

Sonntag, 23. November 2008

Paul Celan, Marcel Beyer

Der Deutsche Dichter Paul Celan (Familienname: Paul Antschel) wurde geboren am 23. November 1920 in Czernowitz in der Bukowina. Celan wuchs in einer deutschsprachig-jüdischen Familie auf und zeigte früh große sprachliche Begabung und dichterische Interessen. 1938 begann er in Frankreich ein Medizinstudium, kam dort mit der surrealistischen Poesie in Kontakt, kehrte aber nach Czernowitz zurück, um Romanistik zu studieren. 1941 wurde die Stadt von deutschen und rumänischen Truppen besetzt, die ein jüdisches Ghetto einrichteten; die Eltern wurden 1942 deportiert und starben noch im selben Jahr. Celan selbst war bis 1944 in einem Arbeitslager, konnte dann aber sein Studium wieder aufnehmen und arbeitete in Bukarest als Lektor und Übersetzer. Nach einer Zwischenstation in Wien, wo es zu einer lang nachwirkenden Begegnung mit Ingeborg Bachmann kam, ging Celan nach Paris, wo er von 1959 an als Lektor für deutsche Sprache arbeitete. Neben seinem eigenen lyrischen Werk entstanden in dieser Zeit auch bedeutende Übersetzungen, z.B. von russischer Poesie.


Auch heute abend

Voller,
da Schnee auch auf dieses
sommerdurchschwommene Meer fiel,
blüht das Eis in den Körben,
die du zur Stadt trägst.

Sand
heischst du dafür,
denn die letzte
Rose daheim
will auch heute abend gespeist sein
aus rieselnder Stunde.





Tenebrae

Nah sind wir, Herr,
nahe und greifbar.

Gegriffen schon, Herr,
ineinander verkrallt, als wär
der Leib eines jeden von uns
dein Leib, Herr.

Bete, Herr,
bete zu uns,
wir sind nah.

Windschief gingen wir hin,
gingen wir hin, uns zu bücken
nach Mulde und Maar.

Zur Tränke gingen wir, Herr.


Es war Blut, es war,
was du vergossen, Herr.

Es glänzte.

Es warf uns dein Bild in die Augen, Herr
Augen und Mund stehn so offen und leer, Herr.






Paul Celan (23. November 1920 – 20. April 1970)






Der deutsche Schriftsteller Marcel Beyer wurde am 23. November 1965 in Tailfingen, Baden-Württemberg geboren. Beyer wuchs in Kiel und Neuss auf. Von 1987 bis 1991 studierte er Germanistik, Anglistik und Literaturwissenschaft an der Universität Siegen; 1992 erlangte er dort den Magistergrad mit einer Arbeit über Friederike Mayröcker. Seit 1987 entstanden Performance-Arbeiten. Ab 1989 gab er an der Universität Siegen mit Karl Riha die Reihe Vergessene Autoren der Moderne heraus. Von 1990 bis 1993 arbeitete er als Lektor an der Literaturzeitschrift Konzepte mit; von 1992 bis 1998 lieferte er Beiträge für die Musikzeitschrift Spex. 1996 und 1998 war er Writer in residence am University College London und an der University of Warwick in Coventry. Im Frühjahr 2008 war er für einige Monate „Writer in Residence“ am Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte in Berlin-Dahlem. Marcel Beyer ist Verfasser von Lyrik, Essays und Romanen, die sich immer wieder auf eigenwillige Weise mit der deutschen Geschichte – insbesondere des Dritten Reiches – auseinandersetzen. Seit 1996 lebt Marcel Beyer in Dresden.

Aus: Kaltenburg

“Ludwig Kaltenburg wartet bis zu seinem Tod im Februar 1989 auf die Rückkehr der Dohlen. Besuchern gegenüber äußert er sich noch in seinem letzten Winter zuversichtlich, eines Tages werde ein Paar dieser von ihm geliebten, von ihm bewunderten weißäugigen Krähenvögel den Kamin im Arbeitszimmer als Nistplatz wählen und mit seiner Brut eine neue Dohlenkolonie ins Leben rufen. »Ich weiß, sie werden erst in einigen Monaten mit dem Nestbau beginnen«, erklärt er Weggefährten, Schülern oder Journalisten, die von Wien eine knappe Autostunde durch die niederösterreichische Schneelandschaft gefahren sind. Ihm stehe die Zukunft vor Augen. In eine Wolldecke gehüllt, sitzt der große Zoologe Ludwig Kaltenburg am Fenster, das Karomuster und das volle weiße Haar, er hört nur noch sehr schlecht, seine Geistesgegenwart aber hat nicht gelitten.
»Die Vögel fliehen den Rauch«, sagt er, darum halte er es nicht für ratsam, den Ofen in dem kleinen Anbau vom frühen Morgen bis in die Abendstunden brennen zu lassen. Der späte Kaltenburg wird von mehreren elektrischen Heizöfchen eingerahmt. Er ist gelöster Stimmung. »Die jungen Dohlen werden ohne mich zurechtkommen müssen, dessen bin ich mir durchaus bewußt.«
Ehe die Gäste höflich protestieren können, der hochverehrte Herr Professor werde sie am Ende alle überleben, schildert Kaltenburg den Abstieg einer sogenannten Kamindohle zu ihrem in völliger Dunkelheit liegenden Nest. Der Vogel springt nach einigem Zögern und Herumlaufen mit dem Schnabel voran in den Eingang der künstlichen Höhle, vollführt eine Drehung, findet mit abgespreizten Flügeln am rauhen Kamingemäuer Halt, streckt die Beine aus und stützt sich mit den Krallen ab. Dann geht es vorsichtig, man könnte sagen: Schritt für Schritt, hinunter in die Tiefe, zwei Meter oder mehr.“





Marcel Beyer (Tailfingen, 23. November 1965)

Samstag, 22. November 2008

Viktor Pelevin, André Gide

Der russische Schriftsteller Viktor Pelevin wurde am 22. November 1962 in Moskou geboren. Der Vater Pelevins war Dozent am Lehrstuhl für Militärwesen des Baumann-Institutes. Seine Mutter arbeitete als Lehrerin als Englischlehrerin und Verwalterin an der Schule, welche Pelevin auch besuchte. Nachdem Viktor Pelevin sein Studium am Moskauer Institut für Energie auf dem Fachgebiet der Elektromechanik im Jahre 1985 abgeschlossen hatte, leistete er eine zeitlang Militärdienst. Anschließend absolvierte er einen Weiterbildungskurs an der literaturwissenschaftlichen Fakultät der Moskauer Universität. Einige Jahre war er Mitarbeiter bei der Zeitung "Nauka i religija" („Wissenschaft und Religion“), wo er Publikationen über den östlichen Mystizismus herausbrachte. Dorthin kam er im Jahre 1989 durch den bekannten Science Fiction-Schriftsteller Eduard Gevorkjan. Jedoch auch bei einigen anderen Zeitungen fand Pelevin eine Anstellung, wie zum Beispiel bei der Zeitung „Face to Face“, bei der er als Korrespondent tätig war. Die erste Publikation seiner Geschichten erschien auf den Seiten wissenschaftlich-populärer Zeitschriften unter der Rubrik "Science Fiction". Mit seinen Sammlungen von Prosa auf dem Gebiet des Genres der Science Fiction bekam er einige Auszeichnungen. Grundsätzlich kann man seine Werke jedoch nicht in einen bestimmten Genre-Rahmen stecken, seine Werke sind vielschichtig, wobei der wichtigste Bestandteil die Mystik und Esoterik ausmacht. Seine erste Veröffentlichung war das Märchen „Der Zauberer Ignatius und die Menschen“ von 1989. Es folgten Romane wie „Omon Ra“, „Das Leben der Insekten“, „Tschapaev und die Leere“ (in deutscher Fassung: „Buddhas kleiner Finger“) und „Generation P“.

Aus: Buddha's Little Finger (Übersetzt von Andrew Bromfield)

„Tverskoi Boulevard was exactly as it had been when I last saw it, two years before. Once again it was February, with snowdrifts everywhere and that peculiar gloom which somehow manages to infiltrate the very daylight. The same old women were perched motionless on the benches; above them, beyond the black latticework of the branches, there was the same grey sky, like an old, worn mattress drooping down towards the earth under the weight of a sleeping God.
Some things, however, were different. This winter the avenues were scoured by a blizzard straight off the steppes, and I should not have been in the least surprised to have come face to face with a pair of wolves during the course of my walk. The bronze Pushkin seemed a little sadder than usual - no doubt because his breast was covered with a red apron bearing the inscription: 'Long Live the First Anniversary of the Revolution'. I felt not the slightest inclination for ironical comment on the fact that the cheers were intended for an event which could not by definition last longer than a single day - just recently I had been afforded more than ample opportunity to glimpse the demonic face concealed behind such lapidary absurdities inscribed on red.
It was beginning to get dark, but I could still make out Strastnoi Monastery through the snowy haze. On the square in front of it were two open trucks, their tall side walls tightly strung with bright scarlet material; there was a crowd jostling around them and the orator's voice carried to where I stood. I could scarcely make out anything of what he said, but the general meaning was clear enough from his intonation and the machine-gun rattle of the 'r' in the words 'proletariat' and 'terror'. Two drunken soldiers walked past me, the bayonets on their rifles swaying behind their shoulders. They were hurrying towards the square, but one of them fixed his brazen gaze on me, slowed his pace and opened his mouth as though about to say something; fortunately - for him and for me - his companion tugged him by the sleeve and they walked on.“




Viktor Pelevin (Moskau, 22. November 1962)






Der französischer Schriftsteller André Gide wurde am 22. November 1869 in Paris geboren. Mit knapp elf Jahren verlor Gide seinen Vater. Zwar trat dadurch keinerlei Notlage ein, doch war er nun ganz der strengen Erziehung seiner Mutter unterworfen. Vielleicht war er auch deshalb ein schwieriges Kind, was wiederum häufige Wechsel von Schulen und Privatlehrern verursachte. Zudem litt er in der Vorpubertät mehrfach unter Nervenkrisen, konnte 1890 jedoch seine Schulzeit normal auf dem Traditionsgymnasium Henri-IV abschließen. Den Sommer 1890 verbrachte Gide in Savoyen, wo er sein erstes längeres Werk verfasste: Les Cahiers d’André Walter (als Privatdruck 1891 erschienen).
1891 fand Gide Zugang zu dem Kreis symbolistischer Autoren um den Lyriker Stéphane Mallarmé, wo er u. a. Oscar Wilde traf.
1893 schrieb er die kurze Erzählung La Tentative amoureuse. Im selben Jahr verfasste Gide die lyrische lange Erzählung Le Voyage d’Urien. Im Mai 1895 starb die Mutter Gides. Wenige Wochen später verlobte er sich mit Madeleine und heiratete sie im Herbst, durchaus wohl auch in der Absicht, hiermit seine ihm inzwischen bewussten homosexuellen Neigungen zu bekämpfen. Die Ehe entwickelte sich jedoch, wie zu befürchten war, für beide Seiten letztlich unbefriedigend. 1897 erschien, wiederum als Privatdruck, Les Nourritures terrestres, ein zunächst kaum beachtetes, wenig später aber sehr erfolgreiches Buch. Sein Durchbruch war der Anfang 1902 erschienene Roman L'Immoraliste.
Als 1908 sein gewohntes Publikationsorgan L'Ermitage einging, gründete Gide mit einigen befreundeten Literaten die Zeitschrift La Nouvelle Revue Française, der 1911 ein eigenes Verlagshaus angegliedert wurde, dessen Leitung der bald einflussreiche Verleger Gaston Gallimard übernahm. Über seine Zeitschrift und den NRF-Verlag wurde Gide einer der tonangebenden französischen Literaten seiner Epoche, der mit fast allen zeitgenössischen europäischen Autoren von Rang Kontakte pflegte.
Das 1911 verfasste Werk Corydon, bestehend aus vier „sokratischen“ Dialogen, die die Klischeevorstellung von der Perversität der Homosexualität zu korrigieren versuchen, wurde zunächst nur anonym und privat gedruckt. Es erschien erst 1924 unter Gides Namen.1920 und 1926 publizierte Gide eine zweibändige Autobiografie bis zum Zeitpunkt seiner Heirat: Si le grain ne meurt. 1925 erschien sein „erster Roman“ (so Gide in seiner Widmung des Werkes an den jüngeren Freund und Kollegen Roger Martin du Gard): Les Faux-Monnayeurs („Die Falschmünzer“), ein sehr kunstvoll angelegter Roman um die Entstehung eines Romans. Die Faux-Monnayeurs gelten heute als ein richtungweisendes Werk der modernen europäischen Literatur.

Aus: Corydon

„« Comprenez-moi : l’homosexualité, tout comme l’hétérosexualité, comporte tous les degrés, toutes les nuances : du platonisme à la salacité, de l’abnégation au sadisme, de la santé joyeuse à la morosité, de la simple expansion à tous les raffinements du vice. L’inversion n’en est qu’une annexe. De plus tous les intermédiaires existent entre l’exclusive homosexualité et l’hétérosexualité exclusive. Mais, d’ordinaire, il s’agit bonnement d’opposer à l’amour normal un amour réputé contre nature - et, pour la commodité, on met toute la joie, toute la passion noble ou tragique, toute la beauté du geste et de l’esprit d’un côté ; de l’autre, je ne sais quel rebut fangeux de l’amour... »
(...)
« Ne vous êtes-vous pas avisé qu’elles agissent aussi bien dans l’autre sens ? Souvenez-vous du mot profond de La Rochefoucauld : Il y a des gens qui n’auraient jamais été amoureux s’ils n’avaient jamais entendu parler de l’amour. - Songez que, dans notre société, dans nos moeurs, tout prédestine un sexe à l’autre ; tout enseigne l’hétérosexualité, tout y invite, tout y provoque, théâtre, livre, journal, exemple affiché des aînés, parade des salons, de la rue. Si l’on ne devient pas amoureux avec tout ça, c’est qu’on a été mal élevé, s’écrit plaisamment Dumas fils dans la préface de la Question d’Argent.
Quoi ! si l’adolescent cède enfin à tant de complicité ambiante, vous ne voulez pas supposer que le conseil ait pu guider son choix, la pression incliner, dans le sens prescrit, son désir !
Mais si, malgré conseils, invitations, provocations de toutes sortes, c’est le penchant homosexuel qu’il manifeste, aussitôt vous incriminez telle lecture, telle influence ; (et vous raisonnez de même pour un pays entier, pour un peuple) ; c’est un goût acquis, affirmez-vous ; on le lui a appris, c’est sûr ; vous n’admettez pas qu’il ait pu l’inventer tout seul. »




André Gide (22. November 1869 - 19. Februar 1951)

Freitag, 21. November 2008

Isaac Bashevis Singer, Wilhelm Waiblinger

Der jüdisch-polnisch-amerikanischee Schriftsteller Isaac Bashevis Singer wurde am 21. November 1902 als Isaac Hersch Zynger in Leoncin, einem kleinen, hauptsächlich von Juden bewohnten Dorf in der Nähe von Warschau geboren, als Sohn des dortigen Rabbiners Pinchos Menachem Zynger. 1907 zog die Familie nach Radzymin, an den Hof eines chassidischen Rabbiners, 1908 an die Krochmalnastraße im jüdischen Armenviertel von Warschau, damals die größte jüdische und jiddischsprachige Ansiedlung der Welt. Die katastrophale Wirtschaftslage während des Weltkriegs zwang die Familie, sich 1917 zu trennen - Isaacs Mutter, Batsheva, zog mit ihm und seinem jüngeren Bruder Mosche in ihre Heimatstadt Biłgoraj bei Lublin
1921 kehrte Singer wieder nach Warschau zurück, um sich am fortschrittlich-orthodoxen Tachkemoni-Seminar zum Rabbiner ausbilden zu lassen. Er brach die Ausbildung nach einem Jahr ab und zog zu seinen Eltern in die Provinz, konnte jedoch aufgrund der Intervention seines älteren Bruders Israel Joshua Singer (1893-1944), der ein bekannter jiddischer Autor werden sollte, 1923 als Korrektor für eine moderne jiddische Zeitschrift nach Warschau zurückkehren, wo er selber zu schreiben begann. Bereits seine zweite Erzählung unterzeichnete er - um sich vom älteren Bruder zu unterscheiden - mit „Bashevis“, Er hatte gerade einen ersten Roman, „Satan in Goraj“, in Fortsetzungen veröffentlicht, als ihm der ältere Bruder, der 1933 in den Redaktionsstab der großen jiddischen Tageszeitung „Forverts“ („Jewish Daily Forward“) nach New York berufen wurde, 1935 die Einreisemöglichkeit nach Amerika verschaffte.

Aus: Old Love

“This summer day began like all the others. Harry prepared his breakfast in the kitchen – Rice Krispies with skimmed milk and Sanka sweetened with saccharin. At about nine-thirty he took the elevator down to get the mail. A day didn’t go by that he didn’t receive a number of checks, but this day brought a bounty. The stocks had fallen, but the companies kept paying the dividends as usual. Harry got money from buildings on which he held mortgages, from rents, bonds, and all kinds of business ventures that he barely remembered. An insurance company paid him an annuity. For years he had been getting a monthly check from Social Security. This morning’s yield came to over eleven thousand dollars. True, he would have to withhold a great part of this for taxes, but it still left him with some five thousand dollars for himself. While he totaled up the figures, he deliberated: Should he go to the office of Merrill Lynch and see what was happening on the Exchange? No, there was no point to it. Even if the stocks rose early in the morning, the day would end in losses. “The market is completely crazy,” he mumbled to himself. He considered it an iron rule that inflation always went along with a bullish market, not with a bearish market. But now both the dollar and the stocks were collapsing. Well, you could never be sure about anything but death.”




Isaac Bashevis Singer (21. November 1904 – 24. Juli 1991)





Der deutsche Dichter und Schriftsteller Wilhelm Friedrich Waiblinger wurde am 21. November 1804 in Heilbronn geboren und kam mit seiner Familie 1806 nach Stuttgart, 1817 nach Reutlingen. Ab 1822 studierte er Theologie am Tübinger Stift, um damit im Nebenfach auch Philologie studieren zu können. Am 3. Juli 1822 traf Waiblinger erstmals den damals bereits seit anderthalb Jahrzehnten als wahnsinnig geltenden Dichter Friedrich Hölderlin im Hölderlinturm zu Tübingen, bei dem er während seiner gesamten Studienzeit häufiger Gast wurde. Diese Begegnungen verarbeitete er zunächst in seinem Roman Phaeton (1823), später porträtierte er Hölderlin in seinem Buch Friedrich Hölderlin’s Leben, Dichtung und Wahnsinn. Während seiner Studienzeit gehörte Waiblinger auch zum Freundeskreis des Dichters Eduard Mörike. Nach einem für damalige Verhältnisse skandalösen Verhältnis mit der fünf Jahre älteren Julie Michaelis, das 1824 öffentlich wurde anlässlich eines Prozesses wegen einer Brandstiftung, verzichtete Waiblinger auf den christlich-moralischen Anschein, den er sich wegen des Theologiestudiums hatte geben müssen und gab sich Ausschweifungen hin, die auch in seinen Werken Niederschlag fanden. In der Folgezeit entstanden seine Lieder der Verirrung und Drei Tage in der Unterwelt. Nach Veröffentlichung dieser Werke wurde er vom Tübinger Stift, das den Hochbegabten nach der skandalösen Beziehung noch zu schützen versuchte, am 25. September 1826 relegiert. Er lebte ab 1827 in wilder Ehe mit Nena Carlenza zusammen und verfasste Werke, die Alltagsszenen aus dem Leben in Italien beschreiben. In Rom vollendete er auch 1827/28 die Hölderlin-Biographie.

Aus: Phaeton

„Dein Bruder ist jetzt abgereist. Mir ward der Abschied schwer von dem Guten, der wie mein Schatten mir durchs sonnige Italien folgte. Ewigunvergeßlich wie meiner Kindheit Tage ist mir der Abend, wo wir zum erstenmal die Alpenfirnen wie Trümmer einer Urwelt glänzen sahn, und gleich gebändigten Titanen die Nebelwolken unten lagen im Tale, und oben die milchweißen Stirnen vom Purpur der Abendsonne glühten wie bescheidene Mädchenwangen, und die Riesenlawinen donnernd von jähen fürchterlichen Höhn herab sich wälzten, wir uns im Arme lagen und bei Tells und Arnolds Vaterland uns ewige Freundschaft schwuren!

Und als wir gingen auf den sieben Hügeln und wandelten zwischen den schaurigen Gestalten der hohen Vorwelt und sahn, wie um die alten düstern Mauern sich der jugendliche Efeu rankte; als wir saßen an den Ufern der blonden Tiber und ihrem Wellenschlage lauschten, und es aus den Wassern erklang zu uns, den Spätgebornen, wie eine ernste mahnende Stimme, als wir wandelten durch die langen Hallen, wo schweigend [14] unsre alten Götter standen, und wir uns anblickten und uns in die Arme sanken, ach, da wo jeder graue moosbewachsne Trümmer, wo jedes Säulenstück, wo jeder Grashalm an den finstern Mauerrissen, wo alles, alles zu uns sprach: da fühlten wir schwellen unsern Busen. Die Ahnung floh, und es ward klar vor uns. Unser Auge schwamm in Licht und Fülle, und wie eine göttliche Erscheinung sahn wir niederquellen den Geist der Schönheit. Wir fühlten unsern Beruf und den Drang in unserem Innern und knieten nieder und riefen: Dir, heilige Kunst, dir weihn wir unser Leben!“





Wilhelm Waiblinger (21. November 1804 – 17. Januar 1830)

Donnerstag, 20. November 2008

Nadine Gordimer, Thomas Chatterton

Die Südafrikanische Schriftstellerin Nadine Gordimer wurde im Jahre 1923 in Springs, einem Stadtteil am Ostrand von Johannesburg, geboren. Ihr Vater war ein jüdischer Juwelier und ihre Mutter hatte ihre Ursprünge in Großbritanien. Im Alter von neun Jahren fing Nadine Gordimer an zu schreiben. Ihre erste Geschichte, „Kommen morgen wieder”, erschien in der Johannesburger Zeitung als sie vierzehn war. 1949 heiratete Nadine Gordimer und veröffentlichte ihre ersten Ansammlungen von Kurzgeschichten „Von Angesicht zu Angesicht”. Es folgten 1o Romane und mehr als 2oo kurze Geschichten, in denen sie auf die Probleme Südafrikas aufmerksam machte. Daher waren viele ihrer Bücher im Südafrika der Apartheidzeit verboten. Nadine Gordimer - Literaturnobelpreisträgerin (1991) - ist eine der bedeutendsten Autorinnen der Gegenwart. Sie lebt in Johannesburg und hat zwei Kinder.

Aus: Loot and other stories

Once upon our time, there was an earthquake: but this one is the most powerful ever recorded since the invention of the Richter scale made it possible for us to measure apocalyptic warnings.

It tipped a continental shelf. These tremblings often cause floods; this colossus did the reverse, drew back the ocean as a vast breath taken. The most secret level of our world lay revealed: the sea-bedded-wrecked ships, facades of houses, ballroom candelabra, toilet bowl, pirate chest, TV screen, mail-coach, aircraft fuselage, cannon, marble torso, Kalashnikov, metal carapace of a tourist bus-load, baptismal font, automatic dishwasher, computer, swords sheathed in barnacles, coins turned to stone. The astounded gaze raced among these things; the population who had fled from their toppling houses to the maritime hills ran down. Where terrestrial crash and bellow had terrified them, there was naked silence. The saliva of the sea glistened upon these objects; it is given that time does not, never did, exist down here where the materiality of the past and the present as they lie has no chronological order, all is one, all is nothing-or all is possessible at once.

People rushed to take; take, take. This was-when, anytime, sometime-valuable, that might be useful, what was this, well someone will know, that must have belonged to the rich, it's mine now, if you don't grab what's over there someone else will, feet slipped and slithered on seaweed and sank in soggy sand, gasping sea-plants gaped at them, no-one remarked there were no fish, the living inhabitants of this unearth had been swept up and away with the water. The ordinary opportunity of looting shops which was routine to people during the political uprisings was no comparison. Orgiastic joy gave men, women and their children strength to heave out of the slime and sand what they did not know they wanted, quickened their staggering gait as they ranged, and this was more than profiting by happenstance, it was robbing the power of nature before which they had fled helpless. Take, take; while grabbing they were able to forget the wreck of their houses and the loss of time-bound possessions there. They had tattered the silence with their shouts to one another and under these cries like the cries of the absent seagulls they did not hear a distant approach of sound rising as a great wind does. And then the sea came back, engulfed them to add to its treasury.“





Nadine Gordimer (Springs. 20 november 1923)





Der englische Dichter Thomas Chatterton wurde am 20. November 1752 in Bristol als Sohn eines Küsters geboren und besuchte die Armenschule von Colston. Er schrieb mit elf Jahren bereits eine Satire auf einen Methodisten, der seines Vorteils halber seine Gemeinde verlassen hatte. Mit 14 Jahren nahm er eine Anstellung als Schreiber bei einem Rechtsanwalt in Bristol an und brachte bald darauf alte Gedichte zum Vorschein, die – nach seiner Behauptung – von einem Mönch des 15. Jahrhunderts namens Rowley verfasst worden waren und nun großes Aufsehen erregten. Darunter waren ein Festgedicht auf die Einweihung einer Brücke, die Fragmente eines Trauerspiels, Ella und balladenartige Kompositionen über Begebenheiten der normannischen Eroberung. Bald erklärte jedoch die philologische Kritik das Ganze für eine Fälschung. Daraufhin wurde er von seinem Arbeitgeber entlassen. Chatterton ging nach London in der Hoffnung, von Sir Horace Walpole unterstützt zu werden. Dieser war jedoch vor dem Knaben aus Bristol gewarnt und versagte ihm seine Unterstützung. Kurze Zeit später setzte Chatterton durch Gift seinem Leben ein Ende.




The Death of Chatterton von Henry Wallis


Song from Aella


O SING unto my roundelay,
O drop the briny tear with me;
Dance no more at holyday,
Like a running river be:
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.

Black his cryne as the winter night,
White his rode as the summer snow,
Red his face as the morning light,
Cold he lies in the grave below:
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.

Sweet his tongue as the throstle's note,
Quick in dance as thought can be,
Deft his tabor, cudgel stout;
O he lies by the willow-tree!
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.

Hark! the raven flaps his wing
In the brier'd dell below;
Hark! the death-owl loud doth sing
To the nightmares, as they go:
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.

See! the white moon shines on high;
Whiter is my true-love's shroud:
Whiter than the morning sky,
Whiter than the evening cloud:
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.

Here upon my true-love's grave
Shall the barren flowers be laid;
Not one holy saint to save
All the coldness of a maid:
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.

With my hands I'll dent the briers
Round his holy corse to gre:
Ouph and fairy, light your fires,
Here my body still shall be:
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.

Come, with acorn-cup and thorn,
Drain my heartes blood away;
Life and all its good I scorn,
Dance by night, or feast by day:
My love is dead,
Gone to his death-bed
All under the willow-tree.





Thomas Chatterton (20. November 1752 - 25. August 1770)

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Zuletzt aktualisiert: 23. Jan, 19:14

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